The STUDIA UNIVERSITATIS BABEŞ-BOLYAI issue article summary

The summary of the selected article appears at the bottom of the page. In order to get back to the contents of the issue this article belongs to you have to access the link from the title. In order to see all the articles of the archive which have as author/co-author one of the authors mentioned below, you have to access the link from the author's name.

 
       
         
    STUDIA THEOLOGIA%20ORTHODOXA - Issue no. 2 / 2005  
         
  Article:   THE RESURRECTION OF THE DEAD AND THE JEWISH RELIGIOUS CONTEXT AT THE DAWN OF JESUS CHRIST’S ERA / LA RESURRECTION DES MORTS ET LE CONTEXTE RELIGIEUX JUIF A L’AUBE DE L’EPOQUE DU SAUVEUR JESUS CHRIST.

Authors:  IOAN CHIRILĂ.
 
       
         
  Abstract:  La résurrection des morts et le contexte religieux juif à l’aube de l’époque du Sauveur Jésus Christ. On a écrit bon nombre de pages sur la foi à la résurrection. J’ai récemment lecturé une étude qui plaçait à son début une courte histoire de cette doctrine. Ce fait m’a déterminé de revenir sur le thème depuis une perspective judaïque et chrétienne beaucoup plus ample. On est souvent sujet à des clichés interprétatifs ou à l’axiomatisation des passages bibliques individualisés. C’est pourquoi nous croyons opportun de dépasser le cliché:entre Saducéens et Pharisiens il y avait une tension déterminée par la doctrine de la résurrection, bien que Saint Paul l’exploite. Le judaïsme d’avant le Christ se mouvait, dans son ensemble, dans le cadre de la tension anastatique, rien que l’excès littéraliste fait que certains textes demeurent dans l’immanence de l’historicité, au lieu d’être transparents à la transcendance dans l’histoire. Dans ce cas, nous vous proposerons un excours d’exégèse censé d’offrir, par une exégèse descendante les fulgurations de la Résurrection au temps de l’Ancien Testament et ses réalisations d’après le Nouveau Testament. Je crois que la parole de Marthe «je sais qu’il ressuscitera» est plus suggestive que toute interprétation théorique où dissertation en marge de la doctrine anastatique. Le mystère de la résurrection du Christ est celui qui nous demande de vivre en lui, de devenir «des êtres vivants» parce que c’est le seul statut dans lequel nous sommes des êtres relationnels, à l’image de la Trinité. Si la controverse a existé, ce n’est pas à nous de le contester, mais, à la mesure de notre possibilité, nous essayerons de la présenter comme un mouvement engendré par l’erreur perçue comme un passage indifférent au long des mystères de la création, mystères depuis lesquels la résurrection nous clame de partout. Les partis judaïques, comme on les nomme souvent, ont développé, chacun, une doctrine sur la résurrection. «La doctrine des Saducéens soutient la mort des âmes au moment même de la mort des corps», conception opposée à celle des Pharisiens, B II § 163 et AJ XVIII § 14. Joseph précise que leur problème consiste en ce qu’ «ils n’observent rien que les lois» AJ XVIII § 16; ils rejettent donc la tradition des ancêtres. AJ XIII § 297. Si Joseph ne parle pas explicitement de la négation de la résurrection, elle est cependant hors de doute, pour eux tout s’arrêtant à la mort de l’homme. Cette esquisse de la pensée de Joseph n’est pas susceptible d’erreur. En fait, les Saducéens ne tenaient pas, sans doute, de la conception biblique et vieille du «sheol», où les défunts continuent une existence diminuée. C’est ce qui confesse peut-être l’inscription sur la tombe de Jason. La conception traditionnelle des saducéens qui n’acceptaient pas les idées nouvelles, et le développement de la pensée judaïque dans le sens d’une certaine forme de dualisme «âme-corps», plus proche de la pensée hellénistique, peut paraître comme une négation de l’ «immortalité» de l’âme. L’encadrement des Pharisiens a laissé une riche littérature, qui nous permet de les connaître d’une manière plus authentique. Avant de reprendre les données amassées des livres qui peuvent leur être attribués (Ps. Sal., par ex.) une considération des indications sur leur foi à la résurrection des morts est bien venue. Le livre des Actes des Apôtres présente les Pharisiens comme étant opposés aux Saducéens, des défendeurs fervents de cette foi (Actes 23, 6-10 – «pendant que les Pharisiens confessent toutes ces deux doctrines») le procès du Pharisien Paul (Actes 26,5) présente l’espoir dans la promesse de Dieu faite aux parents, autrement dit présente la résurrection des morts et le jugement dernier. La réponse de Jésus donnée aux Saducéens en Marc 12,26 concernant la promesse, se situe dans la tradition des Pharisiens, qui est celle des traditions apocalyptiques en général). Les Pharisiens paraissent même admettre à cette époque-là, une résurrection des morts, voire des pécheurs. (Actes 24, 15) Nous avons offert une sélection partielle et subjective des «targumim», de même que nous ne nous sommes pas arrêté ni sur le corpus intégral de textes bibliques vétérotestamentaires qui parlent de la résurrection. Nous reviendrons dans un ouvrage ultérieur sur tous ces aspects. Ce que nous avons voulu mettre en évidence d’une manière particulière a été le fait que le vocabulaire de l’Ancien Testament utilise plusieurs termes pour exprimer le concept de résurrection: qhm – hyh – pth – slk, dont nous avons écrit, d’une manière synthétique dans une autre étude, et que le milieu judaïque enregistre une évolution conceptuelle et théologique dans ce segment de sa foi, évolution dont on trouve dans le Nouveau Testament une grande partie: l’unicité du Maître de la vie et de la mort; la première et la seconde mort; la résurrection dans des corps saints, spiritualisés, en voilà quelques exemples. Certain est le fait que la révélation est unique et unitaire et qu’elle pivote autour d’un «axis» qui n’est autre que notre résurrection et notre vie dans le sens de son gain.  
         
     
         
         
      Back to previous page