The STUDIA UNIVERSITATIS BABEŞ-BOLYAI issue article summary

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    STUDIA THEOLOGIA%20ORTHODOXA - Issue no. 1-2 / 2000  
         
  Article:   CUVÂNTAREA DESPRE IISUS "PÂINEA VIEŢII" (IN CAP. 6). REPERE ÎN TEOLOGIA IOANEICĂ SACRAMENTALĂ / THE SPEECH "JESUS - BREAD OF LIFE" (IN CAP. 6). HIGHLIGHTS IN THE JOHANNINE SACRAMENTAL THEOLOGY.

Authors:  .
 
       
         
  Abstract:  Le discours "Jésus - pain de vie" (In cap. 6). Repérés dans la théologie sacramentel Johannique. Dans le chapitre six l’auteur du quatrième évangile présente Jésus au centre de son ministère public dans un moment crucial: Sa manifestation comme pain de vie et en conséquence la foi ou le refus de l’homme face à ce mystère. La manifestation de Jésus comme pain de vie se déroule autour du thème de la fête de Pâque. Pour l’évangéliste Jean, Jésus est le pain céleste en qui il faut croire et qu’il faut manger pour obtenir le salut. Celui qui accueille, dans la foi et dans l’obéissance l’ mystère de la parole et de la personne du Verbe fait chair entre dans l’intimité de Dieu et possède la vie éternelle. Sur ces deux idées est construit la structure doctrinaire entière du chapitre six. Le grand discours sur le pain de vie qui signifie en même temps la manifestation de Jésus comme le vrai pain de vie de l’humanité est précédé par le récit du miracle de la multiplication des pains, accompli par Jésus et qui introduit symboliquement le lecteur au principaux thèmes du chapitre. Cet récit est important pour tous les évangélistes mais pendant que pour les synoptiques, Jésus fait le miracle par compassion pour la foule (cf. Mc. 6, 34), pour Jean, il s’agit, au contraire, d’un signe voulu par le Maître pour se révéler lui-même. Dans le symbolisme johannique en quel est vêtu le quatrième évangile entier, le miracle de la multiplication des pains se présente comme le nouveau miracle d’une nouvelle manne (cf. Ex.16) accompli par Jésus, nouveau Moïse, dans un nouvel exode, et il est le symbole de l’Eucharistie dont Jean, à la différence des synoptiques, ne raconte pas l’institution au cours de la dernière Cène. Du fait, pour l’auteur du quatrième évangile n’est pas important le moment de l’institution de l’Eucharistie comme événement historique, mais les effets qui les peut avoir sur la vie chrétienne du monde cet événement. Par conséquent, le sens christologique précis et sacramentel du texte ne tient pas tant à l’aliment dispensé à la foule qu’à la révélation de la gloire de Dieu sur Jésus, Parole fait chair. Ayant terminé la première partie du chapitre six, relative au signe-miracle, Jean rapporte le discours sur la pain de vie, où Jésus commente le miracle qu’il accompli et éclaire la signification sacramentel cachée dans le signe. Le thème central de la péricope est Jésus, vrai pain descendu du ciel, pain qui, si on le mange, donne la vie, contrairement aux autres oeuvres humaines de salut. Le pouvoir du cet pain de vie qui est Jésus dans le sacrement de l’Eucharistie consiste dans le fait de l’unité existentielle étroit entre Jésus, Fils de Dieu et son Père. Ainsi, l’auteur du quatrième évangile n’a pas l’intention d’accentuer dans le récit du grand discours sur le pain de vie seulement le fait du pouvoir révélatrice de la Parole du Verbe fait chair, mais surtout le mystère de sa Personne, saisie dans sa dimension eucharistique. Jésus est pain de vie non seulement en tout ce qu’il fait, mais spécialement dans le sacrement de l’Eucharistie, entendu comme le lieu d’union pleinement du croyant avec le Christ. En ce sens on peut parler de l’Eucharistie dans l’évangile quatrième et du caractère sacramentel du chapitre six.  
         
     
         
         
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