The STUDIA UNIVERSITATIS BABEŞ-BOLYAI issue article summary

The summary of the selected article appears at the bottom of the page. In order to get back to the contents of the issue this article belongs to you have to access the link from the title. In order to see all the articles of the archive which have as author/co-author one of the authors mentioned below, you have to access the link from the author's name.

 
       
         
    STUDIA PHILOSOPHIA - Issue no. 1 / 2000  
         
  Article:   THE INTERPRETATION BETWEEN INFLUENCE AND DIFFERENCE. FROM NIETZSCHE TO HEGEL.

Authors:  CORNELIU BÂLBĂ.
 
       
         
  Abstract:  Par sa disponibilité de chercher un nouveau commencement, la philosophie de Nietzsche a marqué une grande discontinuité dans la culture occidentale. Selon Michel Foucault, Nietzsche serait en mesure d’offrir à la démarche philosophique le modèle d’une rupture avec la pensée dialectique, fondée sur les catégories de la continuité: esprit de l’époque, finalité, origine, mentalité, tradition, influence. Le mot de Nietzsche «Dieu est mort» a toujours été valorisé à la lumière de la critique de toute métaphysique et de la fin de la modernité. Ce mot serait comme l’annonce d’une nouvelle épistèmé, d’une pensée située en dehors de la tradition. Pourtant, il est à remarquer le fait que la différence de Nietzsche est produite par un mécanisme de réaction contre la pensée traditionnelle. Dans ce texte, j’ai montré que ce genre de différence ne peut jamais être situé au delà du concept d’influence. La conséquence en est que, pour comprendre une démarche réactive et nihiliste, il faut paradoxalement refaire le cheminement de la pensée réfutée. J’ai parlé d’influence par différence et j’ai montré que, pour réfuter la philosophie de Hegel (qui parlait lui aussi de la mort du Dieu), Nietzsche a donné une interprétation de Hegel qui rassemble beaucoup à la lecture de Kojève. C’est-à-dire que Nietzsche et Kojève seraient tout à fait d’accord sur ce que Hegel a dit ou a voulu dire ou a crû qu’il a voulu dire. Si Nietzsche décidait de réfuter la pensée hégélienne, ça ne serait pas suffisant pour le situer en dehors de toute influence.  
         
     
         
         
      Back to previous page