The STUDIA UNIVERSITATIS BABEŞ-BOLYAI issue article summary

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    STUDIA PHILOLOGIA - Issue no. 3 / 2007  
         
  Article:   LIBRI - NOEMIE COURTÈS, L’ÉCRITURE DE L’ENCHANTEMENT. MAGIE ET MAGICIENS DANS LA LITTÉRATURE FRANÇAISE DU XVIIE SIÈCLE, PARIS, HONORÉ CHAMPION, COLL. «LUMIÈRE CLASSIQUE», 2004, 760 P. / NOEMIE COURTÈS, WRITINGS ABOUT MAGIC. SORCERIES AND SORCERERS IN FRENCH LITERATURE DURING THE 17TH CENTURY, PARIS, HONORÉ CHAMPION, COLL. «LUMIÈRE CLASSIQUE», 2004, 760 P..

Authors:  ADRIANA COPACIU.
 
       
         
  Abstract:  L’ouvrage de Noémie Courtès, L’Écriture de l’enchantement. Magie et magiciens dans la littérature française du XVIIe siècle se configure comme un point nodal des débats qui envisagent la dynamique de la migration entre magie et littérature. Son discours de légitimation se revendique d’un traitement autonome de la magie en tant que concept littéraire. C’est un impératif des études de spécialité de remplir les plis générés par une présomption d’exhaustivité inhérente aux regards critiques portés sur une telle période. L’auteur se propose de s’écarter du «déjà lu», c’est-à-dire d’une part les recherches qui posent le signe de coïncidence entre magie du quotidien et magie littéraire, et d’autre part celles qui bannissent le surnaturel comme objet littéraire. L’alternative c’est la magie fictionnelle, une catégorie-amorce qui s’installe au milieu de la Querelle du merveilleux qui traverse l’imaginaire du XVIIe siècle. L’originalité d’une telle démarche qui s’approprie son objet dans une approche anthropologico-sociologique et le relance comme élément esthétique met en cause un nouveau visage d’une instance aussi prolifique que la magie. C’est le degré zéro de la magie qui se trouve reformulée, ré-alchimisée sous les auspices du siècle classique. La magie «se métaphorise» en devenant compatible avec le discours liminal de l’époque. Premièrement elle est déconnectée des pratiques de la magie «réelle», «vécue» et ensuite elle est instrumentalisée comme artifice narratologique. L’auteur nous avertit que l’objectif de l’usage littéraire de la magie est en partie la propagande politique, sans aucune prétention d’innovation.  
         
     
         
         
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