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The STUDIA UNIVERSITATIS BABEŞ-BOLYAI issue article summary
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Abstract: L’évolution des réglementations sur les relations de famille: de la famille autoritaire à celle associative. Du point de vue des réglementations qui la consacre comme pilon essentiel de l’ordre juridique, la famille peut – du moment du passage de la juridiction ecclésiastique à celle étatique et jusqu’aujourd’hui – être résumée et largement expliquée dans les paramètres de l’apparition, de l’ascension et de l’affirmation du principe de l’égalité en droits au sein du groupe familial : dans les relations entre les époux, dans les relations entre les parents, entre les enfants issus et non issus du mariage. La famille traditionnelle (I), celle décrite par le code civil roumain de 1864, ne se retrouve plus depuis beaucoup de temps dans les textes. Après l’intermezzo, un peu gris (mais stable) de l’épisode prolétaire de son existence juridique (II), gardée depuis 1954 par le Code de la famille, la famille contemporaine (III) réceptionne des évolutions connexes plus ou moins récentes et coordonnées à partir du 1er octobre 2011 par le deuxième livre du nouveau code civil de 2009, tends de devenir un terme générique. Elle désigne un groupe de personnes unies, avec ou sans un serment public, par la communauté de vie, une formation sociale dans laquelle chacun – soit il époux, épouse ou enfant – est l’égal de l’autrui. En conséquence, elle est structurellement incompatible avec de hiérarchisations et, implicitement, avec des restrictions-interdictions qui pourraient peser sur l’autonomie de chacun de ses membres. A notre avis, la suspicion obsessive envers toute différenciation vue comme porteuse de l’inégalité donne naissance à des généralisations improbables quant aux statut, au rôle etc. en perdant de vue un fait essentiel : la famille même est un symbole des complémentarités des différences : entre les mariés et les non mariés, entre les sexes, entre les générations.
Mots clés: droit de la famille, mariage; filiation, égalité en droits. |
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