The STUDIA UNIVERSITATIS BABEŞ-BOLYAI issue article summary

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Le 13 décembre 1981, le général Jaruzelski imposait en Pologne l’état de guerre, suite aux révendications du peuple polonais autour du syndicat Solidarnosc. Pour beaucoup de leaders occidentaux, la police polonaise était préférable aux chars soviétiques. Parmi eux, le Président français François Mitterrand qui trouvait Jaruzelski comme un vrai patriote pour avoir sauvé son pays d’une invasion de l’Armée Rouge. Le gouvernement Mauroy (où siégeaient quatre ministres communistes) n’avait aucune intention d’intervenir militairement contre la Pologne, mais avait demandé la libération des personnes incarcérées, dont le leader Solidarnosc, Lech Walesa, et la reprise du dialogue entre les parties répreséntatives du peuple polonais. Malgré l’impression d’une réponse désintéresée, la France ne cessera d’offir aide humanitaire en nourriture et aide économique au peuple polonais tout au long des années ’80. A travers une société civique forte et active, regroupant artistes (Simone Signoret et Yves Montand) et intellectuels (Jorge Semprun, Michel Foucault, Jacques Le Goff et autres) et des contributions finacières gouvernamentales, la France réussissait d’établir une solidarité à la fois symbolique et concrète avec un pays appelé autrefois « la France du Nord. » Le cas français nous montre comment une intervention humanitaire peut être une réussite même si elle n’implique pas une dimension militaire.

Key words: Solidarnosc, syndicalisme, autogestion, dissidence, la CFDT, aide humanitaire