The STUDIA UNIVERSITATIS BABEŞ-BOLYAI issue article summary

The summary of the selected article appears at the bottom of the page. In order to get back to the contents of the issue this article belongs to you have to access the link from the title. In order to see all the articles of the archive which have as author/co-author one of the authors mentioned below, you have to access the link from the author's name.

 
       
         
    STUDIA EPHEMERIDES - Issue no. 1 / 2006  
         
  Article:   "THE MAGAZINE OF LITERAL CIRCLE". CRYSTALLIZATION OF THE LITERARY AND ESTHETIC IDEOLOGY OF THE CERCHISTE GROUPING.

Authors:  DAN DAMASCHIN HĂRDĂUŢ.
 
       
         
  Abstract:  Dans le plus haut degré que n’importe quelle génération et mouvement littéraire qui l’ont précédé, le Cercle Littéraire de Sibiu a aspiré vers la configuration et la cristallisation d’une idéologie littéraire – esthétique propre. Cette aspiration est évidente durant toute l’existence du Cercle Littéraire, dès son acte de baptême, représenté par la Letre – manifeste adressée à E. Lovinescu (le 13 mai 1943), en passant par l’étape de la „Revue du Cercle Littéraire“ (janvier – juin 1945) et en finissant par la période du projet „Euphorion“ de 1946 jusqu’au début des années 50. L’aspiration vers la realisation d’une idéologie propre et vers l’élaboration d’une doctrine d’une originalité indubitable („euphorionisme“), a comme motivation, d’une part, la préoccupation du groupe pour affirmer son identité, comme marque propre, incontestable, d’une autre part, la vocation théorique exceptionnelle des cerkistes. En ce sens on peut affirmer que les membres du Cercle Littéraire considèrent l’acte théorique comme un pandant naturel de l’acte de la création. Vu qu’ils se rapportent à la culture comme à une deuxième nature, ils mettent leur activité théorique sur le même plan de la création proprement – dite. Nous reconnaissons, bien sûr, dans cette demarche le modèle de Blaga (où le poète dramaturge et le penseur conçoit un dialoque au même palier de la création), mais aussi le modèle de Lovinescu, en considérant que pour le mentor de „Sburătorul“ la critique et l’expression des idées représentent un acte de creation qui ne diffère pas, en fait, de l’expression littéraire (poésie ou prose), parce qu’elles réunissent les conditions de l’oeuvre d’art. Si le Manifeste constitue l’acte fondateur et, à la fois, les fondements du Cercle, La Revue du Cercle Littéraire représente la première construction solide, durable, vouée à conférer une pleine individualité et un plus d’identité qui lui assure dés ce moment – là sa place dans l’histoire littéraire. En écrivant de nouveau le trajet évolutif du groupe, la création de la Revue apparait comme un pas obligatoire que les jeunes écrivains et intellectuels de Sibiu avaient à faire après l’apparition du Manifeste. La nécessité d’une publication propre formait la logique des choses, visait une croissance organique de l’idée du groupe et pas n’importe quel groupe, mais l’un qui à sa première manifestation publique (la lettre vers E. Lovinescu) avait attiré de la part du mentor de „Sburătorul“ la reconnaissance et l’investissement au titre „pour la quatrième génération post – Maiorescu“. Si le Manifeste avait été une promesse (faite au grand critique mais à eux aussi), la Revue devait être une configuration (de la promesse faite et des espoirs que E. Lovinescu vis-à-vis d’eux) et une certitude. Ayant une périodicité mensuelle, les apparitions de la Revue du Cercle Littéraire (dans l’intervalle janvier – août 1945) ne font que 6 numéros (le dernier étant triple: juin, juillet, août). Consommé dans une accolade restreinte en temps (un peu plus d’une demi-année) le destin de la revue nous apparaît comme „euphorionic“ (en présageant, on dirait, le titre projeté de sa réapparition). En tenant compte de la composition de ses collaborateurs (plus exactement de l’àge de leur majorité), on peut affirmer que la Revue du Cercle Littéraire est le fruit d’un „enthousiosme irréfléchi“ juvenile (caractéristique de l’euphorionisme qui allait suivre), d’un jeu de forces spirituelles oû l’on peut dénicher simultanément le pathos des idées novatrices, la fantaisie et l’élan romantique, mais aussi la lucidité de la construction, la sérénité et l’équilibre des jugements de valeur et des options esthétiques.  
         
     
         
         
      Back to previous page